Gérer la culpabilité en entrepreneuriat
S’il y a bien une collègue que l’on rencontre quand on se lance et qu’on n’a pas du tout (mais alors pas du tout) envie de voir c’est bien elle : la fameuse culpabilité en entrepreneuriat. Elle prend beaucoup de formes et dépend de chacun. Mais finalement, quand on discute un peu, on peut s’apercevoir qu’elle fait toujours son apparition à un moment donné. Alors comment en reconnaitre les mécanismes, comment passer outre et/ou vivre avec pour être plus serein·e dans ton activité ? La culpabilité de ne pas travailler assez Tu vois le soucis avec ta culpabilité en entrepreneuriat ? Bon alors du coup, tu fais quoi ? La culpabilité de ne pas être (assez) ambitieux La culpabilité de penser (ou pas) à ton business La culpabilité d’avoir ses propres horaires Dans cet article, je vais te présenter les différents moments où tu peux ressentir la culpabilité dans ton quotidien et comment la combattre. C’est parti 🚀 La culpabilité de ne pas travailler assez Un entrepreneur n’en fait jamais assez. Si cette affirmation te parait normale, si elle fait écho à ton quotidien, si tu la ressens au plus profond de toi, alors tu es victime de cette forme de culpabilité. Tu as l’impression que tu ne travailles pas assez, que tu ne donnes pas tout et que tu pourras toujours donner plus. Le soucis c’est que tu as tendance à tirer sur la corde. Et tu peux finir avec un ulcère (coucou Léna situations). Et ça ce n’est pas bon pour toi ! À un moment donné, ton corps dit stop et te force à t’arrêter, que tu sois en plein rush ou pas. Tu as remarqué que l’on est toujours beaucoup plus bienveillant face aux autres que face à soi-même ? Quand tu vois une amie entrepreneure qui se tue à la tâche, tu trouves ça normal de lui dire de ralentir le rythme… et pourtant ! 👉 Tu cumules les activités, tu développes des dizaines de projets en même temps, tu t’occupes de tes clients, tu gères ta famille… et tu t’en veux parce que rien avance ! Tu vois le soucis avec ta culpabilité en entrepreneuriat ? Elle va à l’encontre de tout ce que tu prônes quand tu te lances : ta liberté. Alors tu as surement ta propre vision de ton entrepreneuriat, mais souvent la liberté en est le point central : que ce soit sur ton organisation, ton temps, tes finances… elle est la raison numéro une pour laquelle tu t’es lancée dans cette aventure. Et pourtant on te retrouve quelques mois (années) plus tard à t’épuiser. Tu t’es souvent transformé en ton pire patron. Tu ne te laisses pas respirer, tu n’as aucune pause, tu travailles tout le temps. Et pourtant, pour toi tu ne fais pas assez, parce que les résultats ne sont pas là. Bon alors du coup, tu fais quoi ? Et si tu faisais la liste de tout ce que tu dois faire en entrepreneuriat ? Entre la gestion de tes clients, la gestion de tes équipes (si tu en as), la prospection des nouveaux clients, la communication, les prestations en elles-mêmes, la comptabilité, etc. Et maintenant tu mets en face de chaque tâche le poste de la personne qui fait ça dans une entreprise lambda. Tu vois où je veux en venir ? Un entrepreneur a un milliard de casquettes. C’est épuisant ! Tu ne peux pas tout faire. Alors plutôt que de te fatiguer et t’user jusqu’au bout et en plus de t’en vouloir de ne pas être assez bien : et si tu te félicitais de tout ce que tu arrives à faire et que tu te donner les moyens de réaliser chaque projet l’un après l’autre ? La culpabilité de ne pas être (assez) ambitieux Les réseaux sont le meilleur vecteur de la culpabilité en entrepreneuriat. À force de voir les uns soulever des montagnes, tu as de quoi culpabiliser. Et c’est encore pire quand tu lis les fameuses injonctions. En gros on te dit que pour être un bon entrepreneur qui réussit tu dois être comme ci ou tu dois faire comme ça. Et un sujet qui revient souvent c’est l’ambition. Un entrepreneur qui a de l’ambition est sensé vouloir (je te le donne en mille) les fameux 10K€ par mois. Il veut gérer une équipe de plusieurs personnes et il veut aller plus haut. Toujours plus haut. D’ailleurs l’entrepreneur qui a de l’ambition ne veut pas rester en microentreprise. Il veut une entreprise, une vrai. Tu ne te reconnais pas dans cette définition ? Bah moi non plus ! Alors pourquoi te sentir coupable d’avoir ta propre vision ? 👉 Avoir de l’ambition ne veut pas forcément dire que tu veux beaucoup d’argent ou que tu veux une grosse entreprise. Tu peux avoir l’ambition de t’épanouir, de créer un business qui te ressemble et d’avoir du temps. Tu peux avoir l’ambition de voyager, de créer une famille, d’avoir des défis qui ne regardent que toi et pas forcément dans le domaine professionnel. Quelque soit ta vision de l’ambition, elle est valable parce qu’elle te regarde, elle t’est propre et elle te parle. Pour te débarrer de ta culpabilité : Essaie de te concentrer sur ce que tu veux vraiment accomplir avec ton business. Quelles sont tes envies à toi. Qu’est-ce qui te rend heureuse ? La comparaison n’est jamais bonne en entrepreneuriat. On compare souvent des choses hors contexte, qui n’ont rien à voir. Elle est donc souvent injuste et pas du tout représentative de la réalité des faits. La culpabilité de penser (ou pas) à ton business Faire des pauses cerveau en entrepreneuriat ce n’est pas si facile. Des idées pour te développer, des angoisses pour le futur, un poste insta que tu pourrais faire pour ta communication… Bref il est difficile parfois de mettre de côté ta vie professionnelle pour profiter à fond de tes instants en famille ou entre amis. Et cela te fait culpabiliser. Tu culpabilises de